Bonjour à tous les amis des félins et voici la cinquante-neuvième édition de votre journal consacré aux actualités félines dans le monde, hebomadaire en théorie.
Voici les news que j'ai sélectionné pour vous cette semaine.
Au sommaire de cette émission :
NEWS :
Négligés par leur mère, cinq bébés tigres meurent dans un zoo indien
Il adoptait des chats abandonnés pour les servir à manger à ses invités
Bull, le chat, abandonné parce qu’il était gay.
Le chat torturé à Marseille est mal en point, Farid de la Morlette est en prison
NEWS :
Négligés par leur mère, cinq bébés tigres meurent dans un zoo indien
Cinq bébés tigres blancs sont morts au zoo de New Delhi peu après leur naissance la semaine dernière, "négligés" par leur mère, a annoncé
mardi le responsable de la structure.
Ils sont décédés au cours du week-end après que leur mère, une tigresse de 7 ans, eut refusé de les allaiter, a précisé le conservateur du parc zoologique national
de la capitale indienne, Riaz Ahmad Khan.
"La mère n'a même pas essayé de les nourrir. Elle ne les voulait pas non plus près d'elle. Elle les a totalement négligés", a-t-il ajouté.
Le sixième tigre de la portée a survécu. Les vétérinaires tentaient de le faire survivre en le nourrissant au lait de chèvre.
Les tigres blancs ont une mortalité infantile élevée. Ils doivent en effet leur apparence à une mutation génétique susceptible de provoquer des malformations ou
responsable d'une faible immunité.
Originaire d'Asie de l'Est et du Sud-Est, le tigre blanc n'a pas été vu à l'état sauvage en Inde depuis les années 1950, selon les spécialistes.
Leparisien.fr
Il adoptait des chats abandonnés pour les servir à manger à ses invités
Dans le chat tout est bon ? C'est ce que semblait croire un Italien de 50 ans de la région de Brianza, dans le nord du pays (Lombardie). Sous le couvert d'être
un amoureux des animaux, il écumait les centres de l'Aidaa, la société protectrice des animaux (SPA) italienne, à la recherche de chats. Mais pas n'importe quels chats, il les préférait avant
tout assez jeune (3 ans environ), de couleur noire et plutôt bien en chair, a indiqué Lorenzo Croce, le président de l'association de protection des animaux, rapporte le quotidien
La Stampa.
La raison est tout ce qu'il y a de plus glauque : l'homme, marié et père de deux enfants, avait pris l'habitude - aussitôt arrivé chez lui avec un nouveau félin
- de le tuer puis de le servir en rôti à ses convives du moment.
Il aura fallu plusieurs mois, et l'assassinat d'au moins quinze chats, avant que le pot aux roses ne soit découvert. Des employés de l'Aidaa ont commencé à
devenir suspicieux quand notre bon samaritain a commencé à trouver des excuses de plus en plus loufoques pour éviter les visites de contrôles liées à toute adoption d'un animal en
Italie.
D'abord, ils ont cru que l'homme faisait partie d'une secte sataniste. Puis, pour en avoir le coeur net, ils l'ont laissé adopter un nouveau chat pour le
prendre sur le fait. Et effectivement, les membres de l'Aidaa sont intervenus juste à temps au domicile de notre serial cat killer, alors qu'il s'apprêtait à faire passer de vie à
trépas le dernier adopté en date, un beau chat noir pesant 3,5 kg. Selon Lorenzo Croce, l'homme a alors reconnu les faits et indiqué qu'il mangeait les chats en compagnie d'amis.
Signalé à la police et arrêté pour mauvais traitement aux animaux, il encourt de la prison de 3 mois à un an et une amende de 15 000 euros. La
morale de l'histoire ? 30 millions d'amis ne font pas 30 millions de rôtis.
Metronews.fr
Bull, le chat, abandonné parce qu’il était gay.
Bull, le chat, est devenu sans-abri après que sa maîtresse l’a abandonné parce qu’il était gay. La propriétaire, qui habite à Lafia au Nigeria, a affirmé que son
chat avait développé un comportement sexuel anormal et qu’il faisait des avances à d’autres chats mâles alors qu’il snobait les chats femelles, peut-on lire sur le DailyMail. Les voisins
de la femme ont appuyé ses propos en disant que parmi tous les chats qui sont nés alors que Bull vivait dans la maison n’avaient sa couleur. Ils ont affirmé que c’était parce qu’il ne faisait pas
son devoir d’hétérosexuel de perpétuer son espèce.
La propriétaire de Bull, qui a préféré rester anonyme, a prétendu que ses actions étaient en contradiction avec les lois de la nature et qu’elle l’avait chassé de
la maison ajoutant que "toute personne intéressée par un chat gay peut l’avoir car il ne m’est plus d’aucune utilité", dans le journal nigérian Leadership. Pour l’instant, personne
n’a adopté le félin mais beaucoup d’habitants de la région se sont pressés devant la maison pour voir le spectacle et se moquer du chat.
Alors que Bull pourrait être le premier chat avoir été déclaré gay et abandonné par son propriétaire, c’est n’est pas le premier animal de compagnie. En 2013, un
homme du Tennessee avait apporté son chien dans un refuge animalier parce qu’il le suspectait d’être gay. Le chien trouvé un nouveau et plus sympathique propriétaire quelques heures avant le
moment où il devait être tué.
Rtl.be
Le chat torturé à Marseille est mal en point, Farid de la Morlette est en prison
Sans parler des défenseurs des animaux, telle la Fondation Bardot, des milliers de Français ont été révoltés par les images diffusées sur le Net d'un jeune
homme tenant un chat par le collet et le projetant contre un mur. Ils se réjouiront d'apprendre qu'au lendemain de l'arrestation du présumé bourreau, incarcéré à
Marseille en attendant son procès en comparution immédiate, la victime a été retrouvée, en vie. Le chat est "mal en point", mais bien vivant. Ceux qui ont vu la violence de la vidéo partagée
sur Facebook par un certain "Farid de la Morlette", n'en espéraient sans doute pas tant.
A la cité de la Maurelette, au nord de Marseille, dans une famille comportant trois enfants âgés de six mois à quatre ans, cela faisait quinze jours que le
père, Majid, ne savait plus quoi répondre à ses fils, inquiets du sort d'Oscar, un chaton de cinq mois disparu depuis deux semaines. Grâce à la mobilisation sur les réseaux sociaux et dans le
quartier, et grâce à l'appel lancé par La Provence mentionnant leur téléphone, l'animal devrait rapidement retrouver son foyer. Du moins si son sauveur le veut bien...
Le chat moribond a été recueilli par un homme "amoureux des animaux qui l'a trouvé, la patte cassée, assez mal en point", a raconté le père de famille au
Parisien. Ce monsieur qui a pris soin de lui sans
avoir les moyens de le confier au vétérinaire "dont il aurait vraiment besoin", a retrouvé la trace de la famille en lisant le quotidien régional. Il a pris contact, mais ne semblait pas
totalement décidé à rendre l'animal.
"Le problème, c'est que ce monsieur doute de notre sincérité, il n'est pas sûr que nous soyons vraiment les propriétaires d'Oscar et veut voir si le chat
reconnaît mes enfants" a dit Majid, qui s'est bien gardé de montrer l'horrible film à ses enfants, mais l'a lui-même vu et est convaincu qu'il s'agit de leur chaton. Il n'y a hélas ni
tatouage ni carnet vétérinaire pour en attester. "J'ai juste peur que le chat soit un peu traumatisé et qu'il ne nous reconnaisse pas" a confié Majid, s'efforçant de croire à une heureuse
issue. On le lui souhaite. Aussi sûr que sur Facebook, quelque 140.000 signataires souhaitent que le présumé
tortionnaire âgé de 25 ans, soit condamné pour "sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux". Si tel était le cas, il pourrait écoper de deux ans de prison et de 30.000 euros
d'amende. Présenté samedi au parquet, il sera jugé dès lundi en comparution immédiate.
Metronews